Densité contre légèreté, froid contre chaud.
Dur contre mou, mou contre dur, le mou use le dur comme l’eau use la pierre.
Mal contre bien, bien contre mal, encore et toujours une histoire de dualité.
L’ombre versus la lumière, souffrance versus la jouissance, lutte sans fin.
La lumière semble molle et faible contre la dureté du mal à l'oeuvre. C'est l'illusion du temps et de l'espace, de la matérialité qui donne cette apparente supériorité à l'ombre.
Pourtant pas d'ombre sans lumière, pas de mal sans bien, qui regarde et juge cela ?
Le temps qui passe nous use, nous érode, nous rend perméable et plus doux, plus faible en apparence et pourtant nous grandissons, inexorable retour à Soi.
Avec les cycles de vies et de morts, de nuits et de jours, répétitions infinies ; une nouvelle conscience émerge et devient enfin accessible, de plus en plus évidente.
La lumière et l’ordre sont partout malgré le chaos apparent, invisibles et ce n'est pas un concept du new âge ou une idéologie tordue d’affirmer cela, c'est de la reliance à Soi. Les humains ont longtemps eut la croyance que la nature était chaos et qu'il fallait la dominer, la soumettre à notre volonté autant que nous avons été soumis à son apparente dureté durant des millénaires. Plus la nature disparait, plus la perte et le manque amène la compréhension de sa perfection, c'est l'expression vivante du principe divin. L'apparent désordre chaotique d'une forêt vierge, d'un récif corallien ou même d'un terrain en friche est du à notre vision distordue, à nos filtres culturels accumulés siècles après siècles. La maladie actuelle est le symptôme d'un mal plus grand qui tente de s'imposer à tous, la matérialisme scientifique pense qu'il sait tout du comment et pourtant il ignore le principal, le pourquoi bien plus subtil et non rationnel .
Nous avons objectivé le monde suivant nos filtres, générant un vision collective qui est un consensus de croyances et de projections erronées. Ainsi la vision de la nature a basculée progressivement. Elle est passée de "sauvage et hostile" à "en danger et parfaite". On est passé d'un dogme "dominer la nature" vers "à "sauver la nature". L'homme serait mauvais pour la nature, une aubaine pour ceux qui gouvernent en utilisant la culpabilité. Encore un piège du temps ici, le prétentieux homme moderne et sa science remplie de certitudes à la mémoire bien courte, au début du siècle dernier il n'y avait ni eau courante ni électricité, ni voitures, ni avion et encore moins de smartphones. La technologie avance plus vite que nous humains et cette crise soit disant sanitaire cache une transformation de société bien plus profonde et organisée.
" Là où le péril grandit, croit aussi ce qui sauve. "
Au delà de ce désordre temporaire règne un ordre plus grand que certains puissants ont oublié. La fin des temps est arrivée et c'est simplement le début d'un autre temps à définir ensemble. Force est de constater que pour l'instant l'humanité apprends plus de ses erreurs que de ses découvertes, celles ci étant le plus souvent orientées dans le sens de l'intérêt individuel. Et oui l'ordre absolu qui soutient la création semble mou et tellement léger qu'on l'oublie facilement dans cette densité. Pourtant l'absolu n'a jamais quitté le relatif. Notre évolution passe par ce douloureux apprentissage de la séparation puis du retour à l'unité, au vivre ensemble. C'est le principe de cet univers duel si vaste mais qui réside pourtant en chacun de nous, et oui à l'intérieur de n'importe quel atome il y a tout l'univers présent. Seul un mental illuminé peut saisir cela, il n'y a pas de paradoxe mais une réalité complexes accessible lorsque l'on cesse de vouloir tout expliquer. Certaines religions en parlait déjà mais peu pouvaient saisir la portée du message sacré délivré en ces temps reculés.
"Dieu, si tu es réel, montre-moi un signe ! J'attends !"
La conscience et l'amour traversent le temps et l'espace comme le vent, insaisissables mais pourtant ils sont le moteurs de tout changement. Le subtil et l'intangible usent toute chose rigide soumise au temps. On peut l'observer sur terre dans les luttes non violentes qui sont les seules à pouvoir faire évoluer durablement vers du positif durable. Le défis actuel est de taille car l'utilisation de l'Intelligence artificielle et des moyens d'ingénierie sociale font que tout est fait pour diviser en petits groupes séparés. Les réseaux sociaux et les sciences, les médias sont devenus des moyen de contrôler l'opinion. Ce n'est plus en se battant contre quelque chose que l'on peut se fédérer, s'unir pour contrer ces forces.
L'option qui se présente naturellement, c'est de renouer le vrai lien humain qui permet de ne pas être d'accord et de vivre ensemble. Alors on commence quand ?
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