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  • Photo du rédacteurStephane Vittoz

La volonté de bien piège de la dualité


La volonté de "bien faire" ou de "faire le bien" aboutit souvent au contraire du résultat espéré, cet adage bien connu le résume : "l'enfer est pavé de bonnes intentions."

L'idée du bien induit le mal et nous piège ainsi dans la culpabilité, elle nous limite dans l'expression de ce que nous sommes. C'est un conditionnement par des valeurs absolues qui nous sont imposées par l'extérieur, la religion, la société ou la famille.


C’est quoi la dualité ?


C’est notre univers. C’est son principe de construction. Nous vivons une illusion matérielle qui nous sépare de notre vrai nature divine donc absolue. L’unité se manifeste dans le tout, le multiple et devient ainsi relatif, personnel. Ce sont les principes Yin qui permettent d’alourdir le Yang vérité pour le mettre en forme dans sa matrice. La lumière absolue éclaire la matrice qui informée devient matière relative, le temps et l'espaces sont liés mais séparés. La dualité c’est le chaud et le froid, le bien et le mal, les opposés qui s’affrontent dans une danse cosmique. C’est notre mental fruit du temps linéaire qui perçoit et analyse la vie comme un combat, il permet de faire vivre des instants et des éléments séparés du tout.

C’est quoi la non dualité ? C’est un concept d’origine Sanskrit (Advaita) qui ne se définit pas facilement, il se vit. La non séparation, l’état d’être en non dualité se produit lorsque nous sommes capable de reconnaitre notre nature véritable. C’est en méditant et en lâchant l’identification à toute forme que la révélation se produit : une part de nous était, est et sera présente en chaque instant de notre vie. C’est le non choix, ni l’un ni l’autre, ni bon ni mauvais qui est une porte donnant accès au Soi. Lorsque cesse le combat du mental pour diviser, rationaliser, expliquer, comprendre une réponse surgit du silence.

On comprend alors car cette vision bouleversante efface toutes les autres, il ne s’agit pas d’un perception mais d’une réalisation lorsque le TOUT et le UN se réunissent enfin à l’intérieur de nous. Le sans forme est caché dans la forme, c'est la clef intérieure si bien dissimulée depuis la création.


Chacun sa porte et pourtant une seule clé, sans nom.



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