Le présent est celui qui reçoit la lumière, l’amour, la joie.
Le passé est absent, il n’est plus là. il n’existe plus, sauf dans la mémoire du mental qui est resté accroché à lui, dans le noir sans le savoir.
Tous ces souvenirs créent des liens, des cordes qui nous empêchent d’avancer librement d’instant en instant. Notre hotte est pleine de tout ce que nous accumulons jours après jours, vies après vies. Chaque fois que je me retourne vers mon passé, je laisse le soleil derrière moi. Certains finissent même par marcher en regardant en arrière.
La lumière vient de notre être, de notre « je suis » qui nous connecte à la source unique, lumière infinie éclairant le présent éternel en mouvement. Nous projetons le film de la vie, le film de notre vie, instants après instants, secondes après secondes.
Qui aurait l'idée de parler du début ou de la fin du film tout en le regardant ?
Le « JE » est présent à chaque étape de notre vie, avant même le premier souffle. Ce « JE » est un témoin : la conscience qui le précède n’est pas affecté par l’expérience, ni par tous les qualificatifs d’état que nous pouvons rajouter après. Ce à quoi nous nous accrochons dans cette expérience est simplement l’expression de notre oubli, de notre attachement, de notre déconnexion du Soi. C’est aussi la manifestation de notre aspiration à redevenir complet. Lorsque l’on cesse de juger les choses désagréables, difficiles, on peut réaliser que c’est simplement un message à comprendre. Un message qui nous montre que nous voulons autre chose que ce qui est. Certains messages sont parfois dur à entendre ou même à écouter.
Les peurs mentales sont dès illusions, des prisons construites depuis le passé. Chaque certitude est un barreau de notre prison. La fonction de la peur concrète est de nous empêcher de mourir. C’est cette peur qui permet la survie du corps physique qui par instinct va agir et réagir pour nous maintenir en vie. Les peurs du futur sont construites par spéculation, par projection d'un passé connu vers un futur qui n’existe pas encore. Les projections positives aussi sont des illusions construites depuis nos manques. Elles servent souvent à rester dans ce manque sans agir, sans réagir pour nous en sortir car ce sont des compensations illusoires masquant le vrai problème.
Le temps qui passe nous emmène avec lui, si nous sommes présents !
Il ne s’est jamais rien passé dans le passé. Rien n’est encore arrivé dans le futur, sauf nos projections illusoires ? Même celles ci qui sont vécues depuis le présent, dans une forme de dissociation. Parler du passé de manière dissociée, parallèle, c’est aussi nier ce qui est, c'est du déni sur ce qui existe encore bel et bien dans notre présent.
Qui maintient le passé encore actif ? Qui tisse ce filet de croyance qui nous emprisonne ?
Qui projette ses craintes, ses peurs et ses doutes dans le futur illusoire ?
Illustration du concept de "l'homme sans tête" de Douglas Harding.
La lumière n’éclaire que le présent, d’instant en instant. Même derrière les nuages le soleil brille, quel que soi la météo. Lorsque je réalise cela profondément mon regard sur le monde change. « JE « n’a jamais été abandonné, trahit ou rejeté par ce qui le précède. La lumière était toujours là mais la conscience était obscurcie par la douleur et l’intensité du vécu. Nous vivons une période particulière car la distance entre le Soi et l’être incarné se réduit. La fin de cycle facilite le retour, le recouvrement de toutes les parts éparpillées dans les nombreuses dimensions de la manifestation. Retour au centre, après le règne de l’avoir viens celui de l'être.
Celui qui accepte l’expérience du néant, du vide, de la mort du corps ou de l’ego, celui là aussi retourne à sa vrai nature de pure lumière. Nous n’avons pas besoin d’aller jusque là pour nous éveiller, pour nous réveiller de ce rêve dans le rêve. Lorsque nous pouvons sentir nos résistances, nos difficultés, nos blocages sans les juger, alors nous pouvons entrer en lien avec les besoins cachés. Les blessures et les incompréhensions que nous entretenons malgré nous sont des obstacles que nous pouvons traverser.
Un trou noir n'est observable que par son effet sur les astres proches.
Tout ce que nous percevons est une projection mentale collective, puis personnelle. Nous projetons ainsi le temps et l’espace pour exister de manière séparée.
Les émotions, les sentiments n’existent pas sans le temps. Lorsque l’on connecte le présent éternel, il ne reste plus que la joie de l’amour originel que nous sommes. Le temps disparait, l’espace et la distance entre tous les êtres aussi.
La distance permet de vivre la séparation, l’espace permet de vivre l’expérience de la création. Le temps et l'espace sont intimement liés, l'un ne va pas sans l'autre.
C’est la liberté, l’expression du libre arbitre qui nous permet de nous s’éloigner du centre de pure lumière pour nous perdre. Nous pouvons ainsi faire l’expérience de l’ombre et du néant, à travers toutes les nuances qui peuvent exister entre l’ego qui a sombré dans le plus noir des mondes et l’unité originelle de l'absolu. Ce monde n'est pas noir et blanc, c'est un dégradé multicolore dont la forme varie suivant notre angle de vue et suivant la distance depuis laquelle on le regarde. Prendre du recul, changer de perspective, arrêter le temps un instant. La quête de soi permet de révéler le "Je" témoin qui regarde le monde depuis l'intérieur. Tout l'univers est présent en chaque cellule, n'importe quelle particule de matière est reliè au tout par son centre.
Alors pourquoi ? La réponse est en vous, éternel cadeau présent et témoin de l'instant.
Les 5 pourquoi permettent de résoudre les problèmes par la vrai cause.
EXERCICE PRATIQUE :
La méthode des "Cinq Pourquoi" est une méthode pratique de résolution de problèmes permettant de remonter à la cause initiale d'un phénomène constaté, sans se limiter à la première explication proposée. C'est le meilleur moyen d'éviter de se contenter de poser une simple rustine. Il s'agit de bien identifier et ainsi résoudre la véritable cause du problème afin d'éviter qu'il ne se reproduise. Mais attention l'exercice n'est pas si facile. Voyons tout cela avec un exemple pratique :
Je suis arrivé en retard au travail.
-Pourquoi suis je arrivé en retard ?
Je suis partis trop tard de chez moi.
-Pourquoi suis je partit trop tard de chez moi ?
Je n'avais pas préparé à manger pour midi et j'ai du m'en occuper le matin.
-Pourquoi n'avais je pas préparé à mangé le soir ?
J'étais fatigué et pas motivé pour le faire, lassitude.
-Pourquoi étais je si fatigué et si peu motivé ?
Je m'étais couché trop tard la veille et je manquais de sommeil.
-Pourquoi je m'étais couché si tard ?
J'en ai marre de ce travail et j'avais d'autres priorités qui m'ont poussé à trainer.
-Pourquoi ? En rajoutant un 6eme pourquoi moins précis, sans attendre de réponse mentale fermant la question, on peut connecter l'émotionnel, le sentiment profond composé de charges, de ressentiments générant les symptômes comme ici le retard.
Vous remarquerez que c'est facile de se mentir à n'importe quelle étape. La capacité de voir le vrai pourquoi dépend surtout de l'honnêteté de celui qui va faire cet exercice.
Même si l'on se ment c'est utile car on va reconnecter la vrai réponse parfois oubliée.
L'exercice consiste donc à prendre des événements ou problématiques de votre vie et à vous poser les 5 pourquoi. Les pourquoi sont ce qui donne du sens, ils précèdent le comment, c'est vraiment l'aspect spirituel dont le causal fait partie. Le monde étant complexe, il parait parfois illogique mais pourtant il est animé principalement par ces pourquoi imbriqués et intriqués les uns dans les autres.
Le dernier pourquoi qui ne peut obtenir de réponse simple génère souvent de l'inconfort. C'est pourtant celui qui ouvre l'accès au présent que nous fuyons car nous avons choisi une réponse qui n'est pas la notre. C'est ce qui nous éloigne de notre centre, de la paix intérieure.
Votre retour en commentaire sur l'exercice serait le bienvenu.
Voici quelques vérités qui peuvent aider à grandir en vous posant plus de questions :
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